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Comment gérer les aflatoxines dans le maïs – Quelles peuvent être les solutions ?

Les E-News Watt ont rapporté le 19 septembre 2012 que « le maïs et le soja américains sont récoltés plus rapidement que prévu, ce qui pourrait occasionner une pression sur les prix dans le marché au comptant, avec les agriculteurs qui vendent davantage leurs stocks à cause des risques de maladies comme l’aflatoxine, qui pourraient détériorer la qualité, selon les analystes ».

Une autre information donnée est que « l’ Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (U.S. Food and Drug Administration) a approuvé une demande de la part du Département de l’agriculture et de l’administration des terres de l’Iowa (Iowa Department of Agriculture and Land Stewardship) pour mélanger le maïs contenant plus de 20 parties par milliard (ppb) d’aflatoxines avec du maïs qui contient moins, ou pas, d’aflatoxines ».

De même, il a été déclaré que « bien que le maïs ayant plus de 20 ppb d’aflatoxines ne puisse pas être employé pour la consommation humaine ou dans l’alimentation des animaux laitiers, le maïs mélangé est sûr ».

L’un des moyens de combattre les problèmes de maïs, cacahuètes ou graines de coton contaminés peut se résumer ainsi :

  • Les interventions faisant appel à l’utilisation d’argile, comme les aluminosilicates et la montmorillonite de calcium, ont permis d’isoler avec succès les aflatoxines dans le tractus gastro-intestinal et de réduire leur disponibilité dans le sang de l’animal.
  • Les traitements qui occasionnent de fortes températures et pressions, similaires ou supérieures à ce que produit l’autoclavage (comme dans la cuisson par extrusion) ont montré des résultats prometteurs.
  • Les recherches ont montré que l’aflatoxine B1 peut être réduite de 97 % dans le gâteau d’arachide en incorporant un mélange de méthylamine et d’hydroxyde de calcium, et en extrudant. L’hydroxyde d’ammonium a également donné de bons résultats pour la réduction des aflatoxines.
  • Notre expérience avec des graines de coton extrudées via une extrudeuse à cisaillement élevé a permis une réduction de 58 % de l’aflatoxine B1, en passant de 120 ppb à 50 ppb.
  • Le Département de l’agriculture américain (U.S. Department of Agriculture) à Stoneville, dans le Mississippi, a extrudé des graines de coton auxquelles avaient été ajoutées plus de 650 ppb d’aflatoxines. Ces tests visaient à déterminer l’efficacité de la température et du temps de transformation (plusieurs étapes de transformation) lors de l’extrusion, sur la teneur en aflatoxines de l’extrudat. D’importantes variations de la teneur en aflatoxines ont été constatées dans la matière non extrudée, et cette variation a été considérablement minimisée grâce au procédé d’extrusion.
  • Les teneurs en aflatoxines ont été réduites de 32 % (en se basant sur des teneurs moyennes) en augmentant la température d’extrusion de 104 ˚C à 160 ˚C. Les résultats des essais d’extrusion en plusieurs passes ont montré une diminution de 46 %.

Comme cela a déjà été évoqué dans un blogue précédent, l’extrusion du maïs ou d’autres graines peut apporter des améliorations significatives à leur valeur nutritionnelle et aux performances des animaux. La réduction des aflatoxines peut être encore un avantage, en plus de ceux déjà spécifiés.

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